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Une neuvième année pour les bourses à la relève Lactech

Lactech •

En août dernier, huit nouvelles bourses à la relève ont été remises par Lactech en collaboration avec la Banque Nationale. Pour une neuvième année consécutive, le programme a eu beaucoup de succès!

Les candidats pouvaient soumettre un projet lié à leur entreprise actuelle; ils devaient présenter un projet qui permettrait d’améliorer l’efficacité technique ou financière de leur ferme. Sept boursiers ont été admis dans cette catégorie cette année. La plupart des projets consistaient à améliorer le confort des animaux ou à moderniser le système d’alimentation de la ferme. Les investissements proposés par les candidats de 2018 totalisaient un montant de 970 066 $.

Pour une quatrième année, la catégorie Démarrage/acquisition était également présente. Cette option a été créée dans le but d’aider au transfert d’entreprise non apparenté ou de permettre un démarrage grâce au programme de la fédération. Une bourse a été remise dans cette catégorie pour un projet d’acquisition de ferme non apparentée.

Lactech et la Banque Nationale sont très fiers d’encourager la relève laitière par une contribution financière aux projets allant jusqu’à 7 500 $. Près de 78 000 $ auront été versés en bourses cette année! Les boursiers et leurs projets respectifs vous sont présentés dans les pages suivantes.

Le programme de bourses à la relève se poursuivra dans les années à venir. Restez à l’affût des publications à ce sujet dans l’Agri-Nouvelles ou parlez-en à votre conseiller Lactech!


FERME JOFRA

BAIE-DU-FEBVRE

Passionné d’agriculture, John Fragnière a étudié en mécanique agricole à Nicolet. Son père Charly et lui ont fait l’acquisition de la ferme voisine de la ferme familiale, la Ferme Sydie. Cette acquisition a été motivée par le fait que John voulait posséder sa propre ferme et ne pouvait reprendre la ferme familiale.

La ferme acquise possède 80 kg de quota. Les vaches en lactation sont en stabulation libre et sont traites dans une salle de traite double 4. L’entreprise possède également 450 acres de terres en culture.


FERME BERVI

SAINT-JOSEPH-DE-KAMOURASKA

C’est en 2010 que David Pelletier termine ses études en GEEA dans le but de reprendre la ferme familiale. Il travaille quelques années comme technicien dans le domaine, ce qui lui permet de s’enrichir de plusieurs idées et façons de faire qui lui serviront dans sa propre entreprise. Il est maintenant copropriétaire de la Ferme Bervi avec son père Bernard.

Plusieurs améliorations avaient été apportées à l’étable au fil des ans, mais les résultats n’étaient toujours pas à la hauteur des attentes des propriétaires. En effet, le manque d’espace se faisait sentir. Le projet d’amélioration présenté pour la bourse Lactech était donc d’ajouter une rallonge aux bâtiments existants pour permettre de refaire entièrement les stalles conformément aux normes recommandées et d’améliorer la ventilation et la luminosité. Les propriétaires souhaitent ainsi permettre au troupeau de performer selon son plein potentiel. Le système de traite est aussi amélioré, ce qui augmentera l’efficacité du travail.


FERME JATAL

SAINTS-ANGES

Francis Lagrange termine son DEP en production laitière en 2009. Il est ensuite la troisième génération à se joindre à la ferme familiale, qui possède alors 38 kg de quota. Depuis ce temps, l’entreprise a continué d’investir et de grossir pour en arriver aujourd’hui à 77 kg de quota. L’entreprise détient également une érablière de 2 200 entailles.

Le projet d’amélioration consiste en l’installation d’un mélangeur, plus précisément un panneau d’autoration. Cet ajout permettra d’uniformiser le mélange des ensilages de maïs et de foin, de diminuer le travail requis pour l’alimentation du troupeau et d’utiliser le temps épargné pour des actions plus utiles. La ferme se dotera aussi d’un robot repousse-fourrage pour améliorer la consommation volontaire des vaches, ce qui favorisera la production laitière du troupeau.


FERME DÉRY & FILS

SAINTS-ANGES

Après avoir terminé sa formation en GEEA à l’ITA de Saint-Hyacinthe en 2001, Mathieu Déry s’est tout de suite impliqué sur la ferme familiale auprès de son père Alain et son oncle Sylvain. L’option de transférer la ferme a été étudiée pendant plusieurs années, menant à un premier transfert des actifs en 2010 puis au transfert complet de l’entreprise en 2017. La grande force des actionnaires a toujours été de rechercher l’équilibre dans leurs investissements (machinerie, lait, céréales). De plus, le respect qui règne entre les trois hommes les amène à écouter les idées de chacun et à partager une seule et même vision concernant le développement de l’entreprise.

Conçu dans les années 80, le logement des vaches en lait devait être amélioré. Le projet consistait à réaménager une partie de l’étable afin d’y accueillir onze vaches en lait attachées supplémentaires et de refaire la stabulation entravée au complet. Pour en faire bénéficier toutes les vaches, l’ajout d’un robot repousse-fourrage et de deux nouveaux ventilateurs est aussi prévu. Les objectifs premiers du projet sont d’améliorer la production laitière en apportant un maximum de confort aux vaches et de maximiser l’espace disponible dans le bâtiment existant.


FERME LAMY

FORTIERVILLE

Élevé sur une ferme laitière, Gabriel Germain-Lemay a toujours démontré son intérêt pour l’entreprise familiale. Il commence à travailler comme ouvrier agricole à l’été 2009 et dès l’été suivant, il travaille à temps plein sur la ferme familiale de ses parents pendant la saison estivale. Gabriel poursuit ses études post-secondaires en technique de gestion et exploitation d’entreprise agricole à l’ITA de Saint-Hyacinthe de 2011 à 2014. Depuis l’obtention de son DEC, il travaille à temps plein sur la ferme et en est actionnaire à 50 % depuis janvier 2018.

L’étable actuelle a été construite en 1972; après 46 ans, elle a donc un grand besoin d’amour! En 2016, une forte augmentation de production de lait oblige l’entreprise à remplacer le réservoir à lait. C’est à ce moment qu’un projet de construction d’une étable neuve est mis en place en vue d’assurer la pérennité de l’entreprise. La nouvelle étable permettra d’avoir plus de vaches et d’augmenter leur production de lait grâce à une traite robotisée. De plus, une partie de la nouvelle étable servira à loger les veaux en groupe avec une louve, et les génisses en stabulation libre et vaches en préparation au vêlage seront dans un parc afin de faciliter le vêlage et de favoriser un meilleur départ en lait. Le projet d’amélioration pris en considération dans le cadre de la bourse consiste en l’ajout de la traite robotisée et en l’amélioration de la ventilation et du confort des vaches.


FERME DENIS SAVOIE

SAINT-BERNARD

Tout au long de ses études collégiales en GEEA terminées en 2009, Mathieu Savoie planifiait un projet de robotisation de l’étable. Son projet s’est réalisé en septembre 2015 lorsque les 55 vaches en lactation sont entrées dans la nouvelle étable. Le troupeau laitier en a grandement bénéficié et atteint maintenant de très bonnes performances.

Le nouveau projet d’amélioration présenté pour la bourse Lactech était de rénover entièrement l’ancienne étable en stabulation entravée des vaches laitières pour la transformer en stabulation libre pour les taures de 10 mois jusqu’au vêlage. L’objectif visé est de diminuer l’âge au vêlage en augmentant le confort et en diminuant la compétition des animaux. Le projet permettra une meilleure croissance, et donc une saillie plus hâtive.


FERME BUJOLAIT

SAINT-HENRI-DE-LÉVIS

Christian Bussières, de la septième génération sur la ferme familiale, est l’unique propriétaire de la Ferme Bujolait depuis 2011. Il a terminé son DEP en production laitière en 1998 et a par la suite travaillé dans plusieurs fermes au Québec et en Ontario. Fort de son expérience, il a également travaillé comme conseiller en quincaillerie agricole pendant plusieurs années tout en continuant à travailler sur la ferme.

Le projet d’amélioration présenté dans le cadre de la bourse Lactech consiste en l’achat d’un mélangeur avec balance, d’un panneau d’autoration et de chariots à ensilage. L’objectif de cet investissement est d’améliorer l’efficacité du travail et la productivité, en plus d’augmenter la production laitière du troupeau. De plus, le mélangeur permettra d’incorporer les concentrés au mélange RTM, ce qui évitera leur distribution manuelle et améliorera la constance de la ration des animaux.


FERME PASCAL LAVERDIÈRE

SAINT-NÉRÉE-DE-BELLECHASSE

Johanie Labrecque, conjointe de Pascal Laverdière, intégrera cette année l’entreprise en en acquérant 40 % des parts. Détentrice d’un baccalauréat en sciences et technologie des aliments et d’un certificat en gestion des opérations, ses connaissances sur les plans de la qualité des aliments et de la gestion permettront assurément de faire avancer l’entreprise. Depuis les débuts de Johanie et Pascal sur la ferme familiale, le troupeau s’est grandement amélioré en doublant presque son quota pour pratiquement le même nombre de vaches en lactation.

Des améliorations supplémentaires aux bâtiments permettront toutefois d’augmenter la production de lait par vache et de diminuer le taux de réforme involontaire. Plusieurs investissements sont planifiés, comme la rénovation des stalles, l’ajout de matelas, la construction d’un « bed park » pour les vaches taries et en préparation au vêlage, l’ajout de lumières et de ventilation et le changement des abreuvoirs pour un modèle avec un plus grand débit d’eau. L’achat de quota sera également nécessaire pour faciliter l’expansion de l’entreprise.


 

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