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Des stagiaires remplis de potentiels chez Agri-Marché

Divers •

L’été qui vient de se terminer a permis à cinq étudiants de l’Université Laval de compléter leur stage en milieu professionnel dans le domaine de l’agronomie. Ce stage des plus importants pour ces étudiants leur permet d’acquérir six crédits pour l’obtention de leur diplôme.

En gros, le stage doit permettre d’exercer, sous surveillance, la profession d’agronome. Des objectifs se rattachent à ce stage, mais entre autres, les stagiaires doivent pouvoir vivre des situations réelles de travail en agronomie et intégrer diverses connaissances et compétences afin de résoudre des problématiques liées à leur futur emploi. Comme il est fort pertinent de s’intéresser à la relève en agriculture, voici les stagiaires en question à qui nous avons demandé de raconter en quelques mots leur expérience chez Agri-Marché.

Extrait du guide du superviseur du programme de stage de l’Université Laval

Un stage qui en dit long 

Que dire de mon stage chez Lactech? Les quatre mois passés dans un monde que j’ai appris à découvrir, et que j’adore, ont été plus que constructifs. J’ai pu mettre en pratique les connaissances acquises au cours de mon parcours scolaire. En plus d’avoir eu la chance d’échanger avec des producteurs passionnés, ce stage m’a donné l’occasion de connaître réellement un mode de vie passionnant et sa réalité. Les multiples tâches effectuées par les représentants sont aussi différentes les unes des autres. Tout au long de mon stage, j’ai constaté la diversité des tâches et des fonctions. Cela m’a permis d’enrichir mes connaissances et de mieux comprendre le rôle d’un agronome chez Lactech, et ce, autant grâce aux nombreuses formations accessibles qu’à l’expérience des représentants avec lesquels j’ai pu collaborer. Travailler avec les agriculteurs est aussi très éducatif, car ils possèdent également un énorme bagage de connaissances et d’expérience. C’est un milieu qui m’a toujours fascinée. Et, en faire partie tout au long de l’été n’a fait que confirmer que j’étais vraiment faite pour travailler en agriculture.

Le stage chez Lactech est, selon moi, la meilleure façon de savoir si ce métier est réellement fait pour nous. Même si je ne suis pas native du milieu agricole, j’ai été accueillie chaleureusement et j’ai constaté une grande ouverture d’esprit de la part des agriculteurs. Cela m’a permis d’éliminer mes inquiétudes en ce qui concerne leur perception. Bref, ce fut un stage des plus agréables, avec une équipe solide et une multitude de ressources qui permettent aux stagiaires d’obtenir tout le bagage nécessaire afin de compléter leur formation.

LYDIA FORTIN
Stagiaire en production laitière
Lactech inc.


« Tant qu'il y a de la sève l'arbre ne tombe pas »

Ce proverbe québécois illustre parfaitement bien la passion et le dévouement dont font preuve les producteurs agricoles.

Pour ma part, cette passion est apparue dès mon jeune âge. Je me rappelle avoir dit à mon père : « Plus tard, je vais avoir une ferme. » J’obtenais comme réponse : « Il faudra que tu maries un cultivateur pour ça! » Bien sûr, je n’avais qu’une vingtaine de poules pondeuses à soigner à cette époque. Au fil du temps, j’ai réalisé comment le métier d’agricultrice peut être exigeant et palpitant à la fois. J’avais tout de même comme objectif d’avoir une ferme. C’est pourquoi, en janvier 2008, je me suis inscrite en technique de gestion et exploitation d’entreprise agricole (GEEA) au Cégep de Lévis-Lauzon. Évidemment, en raison de ma petite taille, du haut de mes 5 pieds et 3/4 de pouce, la race Jersey était la meilleure à mes yeux. À la suite de mes études collégiales, j’ai commencé comme ouvrière agricole à la Ferme Ledo inc., située à Saint-Elzéar de Beauce afin d’acquérir de l’expérience pour mon projet. Grâce aux propriétaires dévoués et passionnés, cela s’est avéré une expérience très enrichissante. Au fil de ces années, j’ai également effectué plusieurs passages au sein de l’équipe d’Agri-Marché. Peut-être m’avez-vous déjà entendu dire « Isabelle Bonjour! » au département du service à la clientèle, où j’ai fait mes premières armes. Cet emploi m’a permis d’acquérir d’importantes compétences en gestion du temps et en organisation du travail. J’ai également eu la chance de travailler au service marketing, où j’ai appris à faire preuve de créativité et à organiser des évènements.

Mais, la vie nous réserve parfois des obstacles que nous devons apprendre à surmonter. Ainsi, mon parcours de vie prenait une tout autre tournure, et j’ai dû me trouver un nouvel objectif. J’ai d’abord entrepris un retour à l’école, plus précisément à l’Université Laval dans le programme d’agronomie. Petit à petit, je retrouvais mes points de repère. N’ayant jamais songé un jour à étudier à l’université, j’ai dû, en premier lieu, réussir des cours de niveau secondaire et collégial. Le mot clé de ce parcours scolaire plutôt difficile est « persévérance ». Je termine sous peu ce projet d’études, et j’envisage d’orienter ma carrière vers le service-conseil ou l’enseignement. D’ailleurs, je vis actuellement une première expérience professionnelle (toujours fidèle à Agri-Marché) en réalisant mon stage en production végétale. Au cours de l’été, j’ai acquis énormément de compétences dans la gestion des cultures. J’ai également pu mettre en pratique mes connaissances collégiales en calibrant des semoirs au printemps. De plus, nous couvrons un vaste territoire allant jusqu’au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ainsi, j’ai eu la chance de contempler de merveilleux paysages agricoles et de constater les différences entre les territoires, notamment une sécheresse dans le Bas-Saint-Laurent et les deux pieds dans l’eau dans Chaudière-Appalaches!

Je conserve néanmoins ma vision d’avoir un jour ma petite ferme me permettant d’être en contact direct avec l’agriculture, tout en pratiquant le métier d’agronome. Je tiens à remercier Agri-Marché d’avoir cru en moi et de m’avoir transmis sa passion ainsi que ses nombreuses connaissances. Agri-Marché est pour moi une source incroyable d’accomplissement professionnel et personnel.

ISABELLE LESSARD
Stagiaire en production végétale
Agri-Marché inc.


Nous n'apprenons pas tout à l'école

Je suis originaire de Chicoutimi, qui fait maintenant partie de la Ville de Saguenay, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean « là, là ». J’ai toujours habité en ville. Lorsque j’ai commencé mon baccalauréat en agronomie à l’Université Laval, je n’avais jamais mis les pieds dans une ferme, une vraie fille de la ville! C’est au cours de ma première session d’université que j’ai pu entrer en contact avec le monde agricole dans le cadre de visites organisées incluses dans certains cours. Au début, j’étais impressionnée de voir les installations des fermes, les animaux, les différents équipements utilisés ainsi que de constater l’énorme charge de travail quotidienne des différents agriculteurs. Par contre, plus on côtoie ce milieu, plus on en apprend à son sujet et on comprend mieux la réalité et l’importance de la sphère agricole dans notre société.

Au début du mois de mai, j’ai eu la chance d’être sélectionnée comme stagiaire en production porcine chez Agri-Marché pour l’été 2017. Mon stage professionnel a été principalement axé sur la production porcine, avec un volet pratique lié à l’amélioration des performances d’une ferme. Pour être plus précise, ce volet visait l’identification des problématiques en élevage et l’amélioration des méthodes de travail. En résumé, il s’agit d’un aperçu concret du travail d’agronome que j’aurai à accomplir dans quelques années. Pour réaliser ce stage professionnel, j’étais sous la supervision d’un maître de stage, un agronome d’expérience qui oeuvre dans l’entreprise depuis plus de 30 ans. Au début de mon stage, on m’a transmis les renseignements de base afin de pouvoir bien m’intégrer et de connaître les rudiments du fonctionnement de l’entreprise. Certaines semaines, nous étions sur la route afin de voir comment l’agronome doit procéder au suivi des fermes corporatives, à forfait et celles des clients. Nous devions effectuer des prélèvements de salive (cordes) et des prises de sang dans certaines fermes, lesquels étaient par la suite analysés en laboratoire. Je peux vous affirmer que ce n’est pas une tâche facile à accomplir quand on commence! D’autres semaines, je travaillais à la ferme, où j’avais le mandat dans le cadre de mon stage universitaire d’identifier des problématiques et de suggérer des améliorations d’élevage, au besoin.

Cet été, j’ai pu approfondir mes connaissances en production porcine. En effet, il y a deux ans, j’avais effectué un stage de production (1re année d’université) dans une autre entreprise, où j’avais principalement travaillé en pouponnière. Comme je connaissais peu de choses sur les maternités, j’ai acquis cet été un très bon bagage de connaissances sur cette étape importante, pour ne pas dire fondamentale, de la production porcine. Par ailleurs, les semaines passées avec mon maître de stage m’ont permis de connaître les réalités du travail effectué par l’agronome, c’est-à-dire la gestion des dossiers, du personnel et des problèmes, le travail sur la route, etc. De plus, j’ai pu apprendre en observant comment mon maître de stage faisait face aux imprévus et réagissait aux diverses situations.

Pour les prochaines années, mon plan de carrière en agronomie n’est pas encore tout à fait défini, mais mon expérience chez Agri-Marché l’a grandement orienté. Un jour, j’aimerais beaucoup travailler pour une entreprise comme Agri-Marché, une entreprise qui se démarque par ses valeurs familiales, et pouvoir y exercer une profession qui me passionne!

Je voudrais remercier Agri-Marché de m’avoir offert cette occasion de stage professionnel. Merci également à tous les employés que j’ai côtoyés durant l’été pour leur aide et leur coopération!

ALEXANDRA DESMEULES
Stagiaire en production porcine
Agri-Marché inc.


Un été formateur chez Agri-Marché! 

Cet été, dans le cadre de ma formation universitaire en agronomie à l’Université Laval, j’ai eu la chance de réaliser mon stage professionnel chez Agri-Marché, au service de la nutrition, de la recherche et du développement. L’équipe au sein de ce service se consacre principalement à la nutrition des animaux monogastriques et effectue également de la recherche en production porcine et avicole.

Natif d’une famille propriétaire d’une ferme, j’avais déjà acquis plusieurs connaissances en production laitière. Toutefois, je n’avais jamais eu la chance de développer mes connaissances sur le terrain dans d’autres productions animales comme les productions porcine et avicole. Bien sûr, j’avais acquis des notions théoriques dans mes cours à l’Université, mais rien ne vaut l’expérience sur le terrain! Mon stage s’est avéré une excellente occasion pour moi de découvrir le côté pratique de ces productions, tout en acquérant de l’expérience en recherche, un domaine pour lequel j’ai un grand intérêt. En effet, j’aimerais beaucoup commencer une maîtrise en sciences animales l’an prochain. On peut donc dire que ce stage me convenait parfaitement!

Mon travail estival consistait principalement à assurer le suivi des fermes de recherche, c’est-à-dire à recueillir des données et à les compiler dans des bases de données afin d’éventuellement effectuer des analyses statistiques. J’ai donc régulièrement pesé des porcs, des porcelets, des truies et des poulets pour suivre leur croissance selon différents traitements ou différentes génétiques. Un autre aspect important de mon stage consistait en la réalisation d’une étude de cas ayant pour sujet l’acidification de l’eau d’abreuvement en pouponnière comme moyen de prévention des diarrhées bactériennes chez les porcelets. Dans le cadre de ce projet, j’ai installé plusieurs systèmes d’acidification de l’eau dans des pouponnières corporatives et forfaitaires. Ce projet visait les fermes régulièrement touchées par des diarrhées bactériennes (principalement causées par l’Escherichia coli entérotoxinogène F4) ou celles qui utilisent de façon systématique des antibiotiques comme la gentamicine ou la néomycine ajoutés à l’eau d’abreuvement. Cela a été vraiment stimulant, je me sentais même comme un « spécialiste » de l’acidification après m’être occupé de toutes ces fermes! Lorsque j’aurai terminé d’analyser les résultats et l’information relative dans la documentation, je formulerai mes recommandations à l’entreprise qui pourra ensuite, je l’espère, peut-être mieux prévenir les diarrhées bactériennes et réduire son utilisation d’antibiotiques en pouponnière.

De plus, durant l’été, j’ai eu le privilège de me retrouver pendant plusieurs jours sur la route avec des conseillers en production porcine, avicole et laitière. J’ai donc pu observer différentes approches auprès des clients dans ces différentes productions. J’ai aussi suivi des formations sur les statistiques et sur la nutrition. J’ai ainsi pu apprendre à analyser des données statistiques, à effectuer un contrôle de la qualité, à mettre à jour les matières premières et à formuler des moulées pour différentes espèces. Toutes ces expériences ont été extrêmement enrichissantes et m’ont permis de découvrir plusieurs possibilités pour les agronomes qui souhaitent se spécialiser dans le domaine animal. Elles m’ont aussi permis de faire mes premiers pas dans le milieu du travail en agronomie.

En terminant, ce stage a été extrêmement formateur pour moi, tant au niveau professionnel que personnel. Je veux remercier sincèrement toutes les personnes avec qui j’ai eu la chance de travailler cet été. Vous êtes une équipe chaleureuse, expérimentée et passionnée. J’ai appris énormément au cours de mon stage et j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec vous!

JEAN-PHILIPPE LAROCHE
Stagiaire en nutrition, recherche et développement
Agri-Marché inc.


Un métier, une passion!

Je m’appelle Nicolas Goulet et je suis étudiant en agroéconomie à l’Université Laval. J’ai présenté ma candidature au poste de stagiaire chez Lactech. Celle-ci a été retenue pour le secteur de la Beauce. Je travaille à la ferme de mon père depuis mon plus jeune âge. Je ne me voyais pas travailler, par exemple, pour des entreprises de financement qui ne sont pas en lien direct avec les producteurs. Collaborer avec des représentants m'a permis de travailler sur le terrain et de demeurer connecté à la production laitière. J’apprécie l’occasion de stage offerte par Lactech. Ce stage m'a permis de rencontrer de nombreux producteurs et de voir plusieurs installations, ce qui m'a amené à réfléchir.

Il m'a également donner la chance de mettre en pratique et de vérifier mes connaissances agronomiques apprises à l’université. J’ai ainsi pu réaliser par moi-même ce qui fonctionnait réellement sur le terrain, et non pas d’avoir eu à me fier uniquement à la matière dans les livres. Je crois que l’expérience sur le terrain est un aspect qui manque véritablement durant nos années d’études. En réalité, le métier ne s’apprend pas entièrement à l’université. Selon moi, les études universitaires permettent surtout de développer notre sens critique et notre façon de penser.

Dans le cadre de mon stage professionnel, j’ai eu le mandat de produire une matrice pour vérifier le coût réel de production d’une génisse, de la naissance jusqu’au vêlage. L’élevage est de loin la branche de la production laitière qui m’intéresse le plus. J’aime voir les génisses se développer à mesure que les techniques se raffinent. Les résultats seront présentés à l’Université Laval en novembre lors du Colloque de la relève en agroéconomie. Mon projet coïncidait avec le lancement du programme LifeStart Performance à vie de Shur-Gain, lequel encourage les producteurs à revoir l’élevage et, plus précisément, les premiers mois de vie. On encourage les bonnes pratiques pour élever le plus rapidement possible une génisse au poids mature afin de maximiser la production laitière et d’augmenter la capacité d’élevage dans les bâtiments. Mon but n'était pas de cibler le coût de remplacement élevé, mais de modifier la vision des producteurs pour augmenter le gain en kilogrammes par dollar investi et ainsi viser le premier vêlage à 22 mois. En d’autres mots, il s'agissait d’avoir un meilleur gain moyen quotidien par dollar investi, un concept qui, jusqu’à maintenant, était utilisé seulement dans les productions de viande.

Afin d’alléger la charge des représentants et de les remplacer durant leurs vacances, j’ai prélevé beaucoup d’échantillons de fourrage. Cela m’a permis de vivre un peu le quotidien d’un représentant, d’établir mon horaire et de rouler seul sur le territoire de la Beauce. Maintenant, je connais davantage les nombreuses facettes entourant le métier d’agronome dans le domaine de la représentation. Les connaissances sont très importantes, mais les qualités humaines le sont encore plus pour nouer de bonnes relations avec les producteurs et se démarquer dans le métier.

En somme, cet été m’a permis de découvrir le métier de représentant dans le secteur laitier et de me positionner à savoir si c’est un avenir qui m’intéresse. Chaque chose en son temps… Je vais finir mes études de baccalauréat cette année, puis je déciderai quel métier m’attire le plus.

NICOLAS GOULET
Stagiaire en production laitière
Lactech inc.



Agri-Marché tient à remercier ces cinq passionnés de l’agriculture et leur souhaite du succès jusqu'à la fin de leurs études. En espérant que leur stage aura su les orienter dans leur future carrière, et au plaisir de les revoir d'ici quelque temps dans les champs.

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