1 800 463-3410

16 boursiers pour l’année 2016!

Lactech •

Pour une septième année consécutive, Lactech a remis des bourses pour encourager la relève agricole. Trois projets ont été acceptés en mai et treize autres en décembre.

Ce programme vise à soutenir les jeunes dans des investissements rentables afin de rendre leurs installations plus concurrentielles et productives. La catégorie « Démarrage et acquisition » est de retour pour une troisième année. Trois projets ont été acceptés dans cette catégorie qui souligne le travail de jeunes prenant la relève d’une ferme non apparentée. Les treize autres lauréates et lauréats sont des jeunes voulant améliorer la rentabilité de leur étable en faisant des modifications importantes à leurs installations. Plusieurs améliorations ont été apportées cette année dans cette catégorie, mais le confort est un point important. Lactech est très fier d’encourager tous ces jeunes de la relève laitière en leur donnant une contribution financière pour leur projet.

Le programme de Bourses à la relève laitière Lactech est présent pour une huitième année en 2017. Parlez à votre représentant Lactech pour voir si votre projet d’amélioration ou même de démarrage pourrait être admissible. Vous avez jusqu’au 30 mai et 30 novembre pour soumettre votre projet. Pour être admissible, vous devez détenir au moins 40 % des parts de l’entreprise, être âgé entre 18 et 40 ans au 31 décembre 2017, détenir un diplôme relié à une formation académique en agriculture et avoir un projet en cours.

Visitez le www.relevelactech.com pour obtenir plus d’information relativement aux Bourses à la relève laitière Lactech.
 

FERME LAGERMAC

BEAUMONT

Alexandre Labonté est copropriétaire de la Ferme Lagermac depuis 2010, avec son père Gérald et son oncle Marcel. Cette entreprise comprend 75 vaches en lactation et l’étable contient 4 rangées en stabulation entravée. Le projet d’amélioration comporte plusieurs étapes, dont l’ajout d’une cinquième rangée pour la traite, l’ajout de deux parcs sur le sable pour les vaches malades et de trois parcs sur matelas pour les vaches taries. De plus, le projet vise aussi à améliorer le confort des vaches taries afin d’optimiser la qualité du vêlage qui se traduit par une augmentation de la production de lait. Afin de diminuer le temps de travail, le projet comprend l’ajout d’un convoyeur-nourrisseur et d’un chariot à paille, et la restructuration du coin des veaux. Avec toutes ces modifications, les producteurs veulent augmenter la production laitière tout en diminuant les cellules somatiques et le temps de travail.


 

FERME RÉAL BÉRUBÉ ET FILS

CACOUNA

Valérie et Réal Bérubé sont nouvellement propriétaires de la Ferme Réal Bérubé et fils avec leur père Bernard. Diplômés en agriculture, ils s’occupent tous les deux, avec leur père, des différentes tâches de la ferme et ils se complètent bien. La ferme détient 129,4 kg de quota, qui sont produits avec l’aide de deux robots de traite en fonction depuis novembre 2015. Les vaches sont en stabulation libre, mais les taures ne l’ont pas toujours été. Le projet vise donc à reloger les taures en stabulation libre afin d’être plus efficace au travail et d’améliorer la rentabilité de l’entreprise. De plus, les génisses seront mieux préparées, plus concurrentielles et mieux développées. Le projet consiste à défaire les anciennes stalles des vaches pour y adapter une stabulation libre avec logettes et raclettes.


 

FERME J. E. S. POULIOT

SAINT-GERVAIS DE BELLECHASSE

Diplômé en 2003 en production laitière, Jérôme Pouliot a commencé par intégrer la ferme familiale en y travaillant avec ses frères et ses parents. Cette année, une opportunité est venue à lui, celle d’acquérir sa propre ferme avec ses parents. Étant quelqu’un de très autonome, Jérôme a sauté sur l’occasion afin de réaliser son rêve d’avoir sa propre ferme. Anciennement la Ferme M. T. Letellier, l’entreprise acquise comprend 68 vaches en lactation et possède des bâtiments assez récents, avec un quota de 89 kg. Les vaches en lactation sont logées en stabulation entravée derrière à derrière tandis que les taures sont en stabulation libre. De plus, Jérôme peut compter sur les anciens propriétaires qui ont accepté de rester comme employés pour lui transmettre leurs connaissances de l’entreprise. Sa conjointe Annie participe également aux travaux journaliers de la ferme tandis que sa mère Suzanne s’occupe de la comptabilité de l’entreprise. Jusqu’à maintenant, Jérôme a relevé certains défis comme le changement de la RTM et son automatisation, et il travaillera, dans un avenir assez rapproché, à monter un troisième silo afin d’augmenter la proportion d’ensilage de maïs dans la ration laitière pour une meilleure stabilité.


 

FERME LÉO BRETON

SAINT-BERNARD

Karine Breton a terminé sa formation en production laitière en 2000 pour ensuite travailler à temps plein à la ferme. Avec l’aide de son conjoint et de son père, elle travaille depuis plusieurs années afin d’augmenter la production laitière du troupeau. L’entreprise étant en pleine expansion, le projet de Karine devient nécessaire pour atteindre ses objectifs. La première étape vise à augmenter le confort des vaches en modifiant les stalles et en ajoutant des matelas, ce qui aura pour effet de diminuer les problèmes de membres et d’augmenter la production de lait. Dans le même sens, les abreuvoirs seront remplacés, puisque le débit de certains laisse à désirer et qu’un manque d’eau provoque une baisse de production de lait. Finalement, pour continuer dans son expansion, Karine doit acheter du quota.


 

FERME ANDRÉ OUELLET

RIVIÈRE-OUELLE

En 2012, André Ouellet a obtenu son diplôme d’études professionnelles en production laitière. Étant fils d’agriculteur, il a toujours eu l’agriculture à coeur et a travaillé dans plusieurs fermes, ce qui lui a permis d’acquérir de l’expérience dans différentes entreprises. En 2013, il a commencé à cultiver les terres de la ferme familiale, qui ne possède plus d’animaux depuis 2008. Il est aussi devenu gérant de troupeau à la Ferme Colbert pour prendre davantage d’expérience en gestion. En décembre dernier, André a eu la chance de devenir la relève non apparentée de la ferme. Il est maintenant le seul propriétaire de la Ferme André Ouellet qui possède présentement 45 kg de quota. À court terme, celui-ci emménagera ses animaux dans l’ancienne ferme familiale. Pour l’avenir, il souhaite réduire les taux de charges, améliorer l’efficacité, l’intervalle vêlage, le taux de saillie par vaches, les CCS et aussi maximiser la croissance des génisses. Tout cela se traduirait par une augmentation de la production qui lui permettrait de remplir tout le quota et les jours supplémentaires.


 

FERME CHATEL

BOISCHATEL

Sylvain Laberge détient un diplôme collégial en GEEA depuis 2000 et a acquis la ferme familiale avec son frère François deux ans plus tard. Avec les années, l’entreprise a pris beaucoup d’expansion dans les trois parties, soit de la production laitière, de l’acériculture et du déneigement. Le projet vise la réalisation de trois gros objectifs : améliorer le confort des animaux de remplacement, réduire l’âge au premier vêlage et réduire le temps de travail. Pour ce faire, le bâtiment qui accueille les génisses a été transformé durant l’automne 2016. Le logement a été modifié pour en faire une stabulation libre. Cette nouvelle installation permettra dans le futur de réaliser les objectifs visés, mais aussi d’augmenter la production et la productivité de la ferme.


 

FERME MACY

SAINT-RAPHAËL

Depuis 2002, Mathieu Tanguay est diplômé en production laitière et copropriétaire de la ferme L. M. Tanguay avec son père. Avec les années, il a acquis de plus en plus de parts de la ferme, jusqu’en 2013 où il en est devenu l’unique propriétaire. Suite à cette acquisition, la ferme a été rebaptisée Ferme Macy inc. L’année suivante, un incendie a ravagé le bâtiment principal, ce qui a entraîné une perte totale. La reconstruction a commencé en août 2015 et s’est terminée en février 2016, avec l’arrivée des premières vaches. La nouvelle étable est en stabulation libre avec litière sur le sable et comprend un salon de traite et une station d’alimentation. Pour ce qui est des sujets de remplacement, ils sont aussi en stabulation libre, mais avec des matelas. Le nouveau bâtiment permettra aux producteurs d’augmenter la production laitière grâce à un meilleur confort, à une mangeoire toujours pleine et à une luminosité adéquate. De plus, le nouveau système d’alimentation leur permet aussi de gagner du temps.


 

FERME CLAUDE LAROCHE

ROBERVAL

Depuis décembre 2014, Josée Laroche possède la moitié des parts de la ferme familiale avec son père et détient aussi un diplôme collégial en GEEA. Elle s’implique activement dans le milieu agricole dans sa région, et elle a même été nommée agricultrice de l’année dans sa région pour 2016-2017. Le bâtiment dans lequel se retrouvent les vaches date de 1950 et avait besoin de certaines modifications. La première étape du projet consiste en l’agrandissement du bâtiment actuel afin d’augmenter le nombre de stalles pour pouvoir enfin séparer les vaches taries des vaches en production. Par la suite, l’ajout de matelas sera de mise dans l’étable pour remplacer les vieux tapis de caoutchouc, ce qui permettra d’augmenter le confort, donc la production laitière. Finalement, il y aura l’ajout de mangeoires afin de réduire le gaspillage et d’augmenter la consommation des vaches. Avec tous ces changements, il y aura amélioration de la production laitière, mais aussi de la santé des vaches, surtout au moment du vêlage, avec une meilleure préparation.


 

FERME LEMBER 1998 INC.

SAINTE-CÉCILE DE LÉVRARD

C’est en 2006 que Sébastien Lemay est devenu actionnaire de la Ferme Lember 1998 inc. avec ses parents. Dix ans plus tard, Éliane Dubois-Paré a intégré l’entreprise et, ensemble, ils ont racheté les parts des parents de Sébastien. Le bâtiment de la ferme est en bon état, par contre certaines modifications étaient nécessaires. L’objectif du projet était d’augmenter le confort des vaches taries et d’augmenter la production de lait en augmentant le nombre de vaches. À la fin de l’automne 2016, ils ont construit une stabulation libre sur litière pour les vaches taries. De plus, de nouvelles stalles ont été installées sur 20 pieds afin d’y loger les animaux en préparation au vêlage ou simplement pour traire plus de vaches lorsque c’est nécessaire. La stabulation libre sur litière accumulée permet d’offrir un meilleur confort et de l’exercice aux vaches durant la période où elles sont taries, ce qui se traduit par un meilleur départ en lactation et une augmentation de la production.


 

FERME HIRONDELLE D. F. M. INC.

SAINT-FABIEN DE PANET

Diplômé de l’ITA de La Pocatière, Martin Brisson est copropriétaire de la Ferme Hirondelle D. F. M. avec son oncle François et son père Daniel. Il s’agit de la cinquième génération à être propriétaire de cette ferme qui possède actuellement 52,3 kg de quota. Le projet de Martin vise principalement à augmenter la rentabilité de la ferme. Pour ce faire, il veut acheter un mélangeur à balles rondes et un soigneur à moulée. Ces deux investissements permettront d’augmenter la production laitière grâce à la stimulation de la consommation de matières sèches avec le mélangeur et à l’optimisation de l’alimentation avec le soigneur. De plus, ces achats permettront de réduire le temps consacré à l’alimentation, et donc d’avoir une meilleure efficacité du travail. Finalement, la dernière partie du projet consiste à réaménager l’ancien entrepôt à foin en stabulation libre sur accumulation pour les vaches taries et en préparation afin d’accroître leur confort.


 

FERME JALLEN

SAINT-ANSELME

Diplômé de l’ITA depuis 2010, Patrick Allen est actionnaire de la ferme familiale avec ses parents depuis 2012. Dans la même année, ils ont bâti une étable neuve avec un robot de traite de type Lely. L’ancien bâtiment sert à l’élevage des sujets de remplacement. Le projet de Patrick consiste à modifier le bâtiment servant aux animaux de remplacement en le mettant sur litière compostée avec l’ajout d’un deuxième robot. En donnant plus d’espace aux vaches et en donnant plus de confort dans la nouvelle section, il vise à diminuer son taux de réforme et à augmenter sa production de lait, puisque le robot est actuellement surchargé.


 

FERME ATTRACTIVE HOLSTEIN

SAINTE-MARIE

Conseiller, inséminateur, employé de ferme, classificateur, ce sont tous des emplois qu’a occupé Francis Paquet dans les dernières années. Avec ces expériences, il a acquis un bagage de connaissances impressionnant qui lui permet aujourd’hui de se lancer dans la production laitière et de vivre enfin de sa passion de l’agriculture et de la vache laitière Holstein. Il se lance tout un défi en devenant propriétaire de la Ferme Attractive Holstein. Par contre, l’acquisition n’est que le premier défi de Francis, puisqu’il s’est fixé beaucoup d’objectifs à atteindre dans les prochaines années. Le principal est d’augmenter le revenu en lait en améliorant la production laitière. Pour ce faire, il doit améliorer les rendements aux champs et introduire l’ensilage de maïs. De plus, il veut diminuer les coûts en faisant plusieurs tâches par lui-même, comme le taillage des sabots et l’insémination. Une chose est sûre, c’est que Francis a la motivation et le bagage pour arriver au bout de ses rêves.


 

FERME FERMIÈRE

CACOUNA

Diplômé en production laitière et en mécanique agricole, David Plourde a acheté en 2014 les parts de la ferme familiale qui appartenaient à son oncle, et il est devenu actionnaire avec son père. Plusieurs problèmes venaient avec l’ancienne étable, donc ils ont décidé de construire un nouveau site afin de maximiser le confort des vaches et des travailleurs pour améliorer les performances du troupeau. La nouvelle vacherie sera du type bed park à ventilation naturelle et sera équipée d’une salle de traite double 8. Le projet comprend aussi une nouvelle laiterie avec un bassin plus grand et une salle d’alimentation RTM. Les objectifs du projet sont clairs : augmenter la production, diminuer l’intervalle vêlage et maximiser la consommation des vaches. Avec un meilleur environnement offert par la nouvelle étable, ces objectifs devraient être facilement réalisables pour leur permettre d’avoir une expansion favorable à plus long terme.


 

FERME CASGRAIN

RIVIÈRE-OUELLE

En 2000, Patrick Casgrain a terminé ses études en production laitière et s’est directement dirigé vers la ferme familiale. Quatre ans plus tard, il a acquis des parts dans l’entreprise, mais c’est en 2015 que la totalité des parts lui est revenue. L’objectif de son projet est d’augmenter le revenu de la ferme en produisant encore plus. Pour ce faire, l’agrandissement de l’étable déjà existante est prévu pour 2017 avec un carrousel de traite de 20 places. Ce système procure beaucoup d’avantages pour Patrick, dont une réduction de la main-d’oeuvre et aucune limite d’expansion. La stabulation libre aura aussi des logettes profondes sur chaux-paille ce qui permettra aussi d’améliorer le confort et la santé des animaux. De plus, le projet comprend aussi l’achat d’un nouveau mélangeur RTM afin d’automatiser le plus possible l’alimentation et lui permettre de gagner du temps.


 

FERME JADEL

SAINT-DENIS-DE-LA-BOUTEILLERIE

L’année 1996 a été une grosse année pour Julien Langlois, puisqu’il a obtenu son diplôme collégial et que sa famille a quitté sa ferme de Sainte-Angèle-de-Méricis pour venir s’établir sur une nouvelle ferme plus grosse. Avec les années, le troupeau a grossi et les Langlois ont apporté plusieurs améliorations. Par contre, la main-d’oeuvre est restée la même et cela devient problématique. Le projet vise donc à améliorer l’efficacité du travail et à augmenter la production laitière. Pour y arriver, ils veulent, en premier, mécaniser l’alimentation des vaches grâce à un mélangeur vertical et à un distributeur automatique de fourrages.


 

FERME NORMALINE

KINNEAR’S MILLS

Diplômé de l’ITA de Saint-Hyacinthe en 2011, Patrick Landry a travaillé dès sa sortie de l’école dans l’entreprise familiale et a aussi pris de l’expérience dans une autre ferme pendant quelque temps. Maintenant, il est propriétaire de la Ferme Normaline avec son père, mais il n’a pas cessé d’améliorer l’étable depuis les dernières années. Voulant performer encore plus, Patrick a monté un projet afin d’augmenter la rentabilité financière de l’entreprise. Celui-ci consiste à agrandir l’étable actuelle, qui n’est pas assez grande, et à mettre les animaux de remplacement en stabulation libre afin d’augmenter l’efficacité au travail. L’agrandissement servira principalement à élargir les stalles actuelles et à en augmenter le nombre. Le confort des vaches sera automatiquement amélioré, ce qui leur permettra d’accroître la production laitière. L’achat de quota sera donc à prévoir dans un futur rapproché pour permettre de suivre l’évolution de la production de lait à la ferme.

<< Retour à la liste
0 commentaire(s)

Personne n'a commenté cette nouvelle.

Laisser un commentaire

(850/850 caractère(s) restant(s))